lunes, 22 de diciembre de 2014

Le Mexique est aux prises avec la narco-politique: Entretien avec Irma Eréndira Sandoval dans Le Monde, Paris, France (9, Decembre, 2014)



«Le Mexique est aux prises avec la narco-politique»

Pour Irma Eréndira Sandoval, qui étudie la corruption au Mexique, le récent massacre de 43 étudiants est révélateur d’un Etat désormais au service des narcotrafiquants contre la population et la contestation. Irma E. Sandoval est professeure à l’université nationale autonome du Mexique. Elle y dirige le Laboratoire de recherche sur la corruption et la transparence. Elle est actuellement professeure invitée à Sciences Po/Sorbonne Nouvelle.


Q. Dans quel contexte politique la disparition de ces 43 étudiants en septembre s’inscrit-elle ?

Cette tuerie est très significative car elle démontre que le pouvoir cherche à briser le cycle de manifestations en cours au Mexique. Les victimes fréquentaient l’école normale d’instituteurs d’Ayotzinapa, qui forme des enseignants ruraux. Elles étaient réunies pour lever des fonds afin de pouvoir se rendre à la commémoration d’une autre mobilisation estudiantine qui se termina, elle aussi, par une tuerie, bien plus grave celle-là, le massacre de Tlatelolco, le 2 octobre 1968.
À la demande du maire de la petite ville où se trouvaient les étudiants ce 26 septembre, la police est envoyée, accompagnée d’hommes non identifiés, pour réprimer les futurs instituteurs et les remettre au cartel local qui les assassine.

Le Mexique subit la violence des narcotrafiquant depuis 20 ans, mais l’Etat jusque-là se contentait de prendre parti pour l’un ou l’autre des barons de la drogue et de cibler ses rivaux. Aujourd’hui, l’Etat vise directement ceux qui contestent son autorité. Nous en sommes arrivés à un point où l’on peut comparer la situation du Mexique à celle du Chili sous Pinochet. La Colombie n’offre même pas un point de comparaison crédible, car au Mexique, les relations entre narcos et responsables politiques sont bien plus étroites. Les premiers interlocuteurs des narcos ne sont pas des organisations comme les FARC ou des milices, mais bien nos représentants élus.

Q. Selon vous, le président peut-il apaiser la situation ?

Le bilan d’Enrique Nieto en la matière ne le laisse pas croire. Lorsqu’il était gouverneur de l’Etat de Mexico, entre 2005 et 2011, il a également fait face à d’intenses mouvements de contestation, sans avoir engagé le dialogue avec les opposants. On a pu s’en rendre compte lorsque les habitants de San Salvador Atenco, une petite ville près de Mexico, se sont révoltés contre le projet d’aéroport international qu’il défendait. M. Nieto a préféré se braquer et employer la manière forte. La répression policière fit plusieurs morts. Aujourd’hui président, M. Nieto mène la même politique anti démocratique.

Cette stratégie s’est retournée contre le gouvernement car elle ne fait qu’accélérer la prise de conscience en cours. Les gens continuent à manifester en dépit du sentiment de peur que le gouvernement cherche à diffuser. Les électeurs sont désabusés et ne voient plus l’utilité des différents scrutins. Et c’est très malheureux. Mais c’est une conséquence naturelle de la situation. Il faut changer les choses.

Q. Laurent Fabius affirmait récemment que « le Mexique reste un Etat démocratique », vous êtes donc en désaccord avec lui ?

Oui et non. Car si l’on ne considère que les institutions et leur fonctionnement, le Mexique n’est pas une démocratie. Mais si notre regard se porte plutôt sur la société civile, oui, le Mexique est bien une démocratie.

Il est du reste très significatif que le ministre français des affaires étrangères emploie ce verbe, rester. Il ne nous dit pas que le Mexique “est” une démocratie, mais qu’il demeure, malgré tout, une démocratie. En reconnaissant de manière implicite ce hiatus, Laurent Fabius semble nous rappeler la nécessité de reconstruire notre démocratie.
Certains estiment que le Mexique est un Etat failli (failed state), je ne crois pas que ce soit le cas. En plus d’une société civile vigilante, le Mexique dispose d’une grande force économique, notamment grâce au pétrole.

Q. Partagez vous l’idée selon lequel le Mexique est il aux prises avec la « narco-politique » ?

Il y a une industrie de la guerre, de la drogue, une autre qui s’occupe de blanchir l’argent. Ces secteurs d’activité sont très prospères et ont cannibalisé le pays. Ce massacre en donne la preuve. L’armée est gagnée par ce mal. Depuis une dizaine d’années, elle est devenue un acteur politique important en s’appuyant sur la guerre contre la drogue. Alors qu’ils avaient pour tradition de faire profil bas, les généraux se présentent maintenant comme des figures d’autorité dans notre démocratie et cherchent à se faire connaître du public, ce qui est très inquiétant.

Q. Les États-Unis sont-ils en partie responsables la situation ?

Oui, à bien des égards. Le dictateur Porfirio Díaz, au pouvoir de 1884 à 1911, et mort ici à Paris, disait ainsi « pauvre Mexique, si loin de Dieu, si près des États-Unis ». Cela reste toujours vrai. L’accord de libre-échange nord-américain, entré en vigueur en 1994, a déstabilisé notre pays, ruinant l’agriculture locale. En vingt ans, nous avons vu disparaître les petits paysans au profit d’un modèle industriel de production qui a provoqué de vastes mouvements de population. L’initiative de Mérida a également déraillé. Lancée en 2007, elle devait aider le Mexique à lutter contre les narcotrafiquants, en finançant l’achat de matériels militaires. Or, cet équipement sert aujourd’hui dans une guerre contre l’ensemble de la société.

Par ailleurs, la militarisation de la frontière mexicano-américaine a transformé le Mexique en zone tampon où se trouvent tous les migrants d’Amérique latine qui souhaitent aller aux États-Unis sans y parvenir. Cela vient aussi fragiliser le Mexique. Sans parler de l’import illégal d’armes venant des États-Unis, où elles sont en vente libre, et qui viennent alimenter la violence dans notre pays. On sait aussi grâce au Wall Street Journal que des agents américains conduisent des opérations spéciales au Mexique en se faisant passer pour des agents mexicains, sans l’autorisation de nos autorités. C’est un scandale et un profond manque de respect pour nos institutions.

Q. Vous provenez vous-même de l’Etat de Guerrero où ces 43 étudiants ont disparu. Que pouvez-vous nous dire de cette région ?

  1. Cet Etat porte le nom de Vicente Guerrero (1782-1831), qui fut l’un des leaders de la guerre d’indépendance (1810-1821) et président du Mexique. Sous son autorité, notre pays fut l’un des premiers en Amérique Latine à abolir l’esclavage en 1829. L’Etat du Guerrero fut l’un des centres de la mobilisation étudiante dans les années 1960 et la guérilla d’inspiration communiste y est née dans les années 1970.

Il faut cependant être attentif à une chose, la mobilisation est aujourd’hui en train de se radicaliser. La violence s’installe, bien que de manière encore limitée. Des manifestations sont organisées aux abords des bureaux du PRI et le lobby est incendié, idem à la législature locale. Il n’y a pas d’émeutes, les objectifs sont définis à l’avance. Mais il faut s’inquiéter de ces développements. La tension ne fera que monter à mesure que l’on approchera des élections locales en juillet 2015.


Propos recueillis par Marc-Olivier Bherer
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lunes, 15 de diciembre de 2014

Irma Eréndira Sandoval: The root of Mexico’s violence is corruption (The Dallas Morning News, 4 December 2014)


Mexican President Enrique Peña Nieto has reacted in all of the wrong ways to the enormous social protests in Mexico, the U.S. and over 100 cities abroad calling for justice for the 43 missing students from the Ayotzinapa teachers college. Instead of responding to protesters’ demands for increased democracy and accountability, he has politicized the violence and stubbornly hung on to old, authoritarian ways.

If Peña Nieto were serious about addressing the root causes of the public security crisis, he would assume his responsibility, rearrange his cabinet, investigate probable complicity of the armed forces and work closely with community police in the states of Guerrero and Michoacán to clean up local governments.

Instead, he has tried to divert the blame to opposition political parties, centralized power and stepped up arbitrary arrests of student activists. He has also made superficial bureaucratic reforms, such as changing the emergency hotline number from 066 to 911, and modifying the national citizen identification system. And his top military commanders have threatened the population with increased repression.

The key problem is that Mexico’s “democratic transition” has failed to empower society or settle accounts with the past. Instead, like the Russian and many African and Eastern European transitions, liberalization has meant only the diversification of the power bases for the same old moguls and oligarchs.

Mexico is one of the most corrupt countries in the world. It received a failing score of 35 out of 100, tied with Bolivia, Moldova and Niger, in the 2014 Transparency International Corruption Perceptions Index. Mexico is also one of the most unequal countries. It is home to the second-richest man in the world, Carlos Slim, as well as to more than 65 million poor.

Mexico has also suffered the consequences of the drug and arms trades. The U.S. spends more than $109 billion a year on illegal drugs, of which a large proportion ends up in the hands of the drug cartels south of the Rio Grande. Meanwhile, an average 252,000 U.S.-made guns cross the border south each year, yielding approximately $127 million in revenue for gun manufacturers.

The return of the old, authoritarian Party of the Institutional Revolution (PRI) to power with Peña Nieto has turned back the clock on politics. For instance, the new president’s “Pact for Mexico” has canceled the power of Congress and transferred decision making to opaque, informal political bargaining behind closed doors. Simultaneously, attacks on journalists, students and human rights activists have skyrocketed. As a result, just 21 percent of the Mexican population is “satisfied with the functioning of democracy,” according to the most recent Latinobarometer study. This is the second-lowest number in all of Latin America, after Honduras. Mexico also has the highest level of citizen rejection of existing political parties (45 percent) in the entire region. Peña Nieto’s public approval ratings have fallen to a record low.

To help explain these numbers, consider that only 6.2 percent of all crimes committed in Mexico are even investigated by the authorities. Most Mexicans distrust the authorities so much that they are too afraid or think it is not worth it to report crimes. The root of the present crisis is therefore not bureaucratic failure but a systemic lack of confidence in the political system as a whole. This explains why the central demand of para seguir leyendo oprima aquí

viernes, 5 de diciembre de 2014

Ayotzinapa y la privatización de los aparatos represivos (Revolución Tres Punto Cero, 1 Dic. 2014)

Uno de los logros principales del movimiento de Ayotzinapa radica en haber demostrado que la corrupción es un fenómeno estructural que no se resolverá con simples “cambios de gabinete”, como lo ha dicho claramente Omar García. Hoy ya nadie puede seguir sosteniendo que la corrupción es una “debilidad de orden cultural… un tema casi humano que ha estado presente en la historia de la humanidad”, como lo declaró con su típico estilo cantinflesco Enrique Peña Nieto el pasado 20 de agosto. Los mexicanos nos hemos levantado para exigir la solución de un problema que no es cultural, intrínsecamente humano o metafísico, sino estrictamente político y social.

En todo caso la “cultura” que vinculada a la corrupción no sería la cultura humana en general ni mucho menos la mexicana en particular, sino precisamente la cultura de la impunidad priista que ha signado la política desde el sexenio de Miguel Alemán Velasco, el primer presidente del Partido Revolucionario Institucional (PRI), iniciador conspicuo de la colusión público-privada al servicio de la corrupción estructural.

La corrupción que hoy tiene a nuestro país al borde del abismo, se encuentra íntimamente vinculada al neoliberalismo depredador. Con mucha razón el proyecto político de articulación antineoliberal que Ayotzinapa representa rechaza abiertamente las reformas educativa, energética, laboral, y de (in)justicia que fueron impuestas de forma antipopular por Peña Nieto en sus primeros meses de uso y usufructo de la presidencia comprada.

La entrega de pedazos del territorio nacional a los narcotraficantes constituye la otra cara de la moneda del reparto de las reservas petroleras a las trasnacionales rapaces. No es ninguna coincidencia que la creciente privatización y deshumanización de la guerra y las operaciones militares ocurra con más intensidad en aquellas regiones en donde se extiende y crece la resistencia de las poblaciones civiles, como pasa hoy en Guerrero y en vastas zonas de nuestro país.

No es gratuito a este respecto que cada vez con mayor intensidad los caciques y empresarios vinculados al poder y el narcoestado, contraten pistoleros privados y guardias personales para asegurar su dominio sobre las poblaciones civiles con objeto de seguir amedrentando y lucrando con los recursos de las comunidades del sur, como acontece en la región de La Parota en Guerrero. Recientemente, por ejemplo, cuatro personas perdieron la vida y cinco más resultaron heridas en un enfrentamiento entre pistoleros al servicio de los dueños de la gravillera “Kimbar” e integrantes del Consejo de Ejidos y Comunidades Opositoras a La Parota (Cecop).

Un elemento central del proyecto neoliberal es precisamente la privatización de los aparatos represivos a través de empresas militares de factura estadounidense tipo Kellog, Brown & Root, Halliburton y BlackWater entre otras corporaciones que sin ningún escrúpulo, ideología, moral o respeto alguno por los derechos humanos, actúan vendiéndose al mejor postor para el lucrativo negocio de la guerra. EE.UU. es el referente por excelencia de este fenómeno. A nivel internacional su ejército opera a través de la colonización de todas sus tareas por mercenarios internacionales, que sustituyen a los soldados en las misiones bélicas con objeto de evadir la justicia internacional para responder por abusos y arbitrariedades.

Pero esta receta privatizadora no ha quedado circunscrita a la jurisdicción estadounidense. En el marco de la creciente intervención norteamericana en América Latina a través del repudiado “Plan Colombia” y en nuestro país con la funesta “Iniciativa Mérida”, las actividades de corporaciones militares privadas han sido cada vez más generalizadas y abiertas e incluso los presupuestos llegan a etiquetarse para asignar contratos a este tipo de corporaciones. Si con Calderón se iniciaron ya la puesta en marcha de las cárceles privadas, con su heredero Peña Nieto se buscará consolidar la abierta incursión de empresas militares trasnacionales y de seguridad privada. En los hechos el nuevo “decálogo para la seguridad” que en la víspera el gobierno ha dado a conocer, encierra este mismo proyecto privatizador y entreguista de los aparatos represivos a contratistas privados e internacionales dado que toda centralización de la seguridad y la creación de las 32 nuevas corporaciones policiacas anunciadas por Peña Nieto, exigirán asignación de millonarios contratos para las innumerables tareas de seguridad y control policiaco con los evidentes riesgos en materia de derechos humanos, opacidad, y abuso de los recursos públicos para nuestros país.

Ya existen voces incluso que han llegado a sugerir que el monstruoso asesinato del estudiante Julio César Mondragón fue ejecutado precisamente por.... Si quiere seguir leyendo oprima aquí

miércoles, 3 de diciembre de 2014

Entrevista con Irma Eréndira Sandoval especialista de la UNAM y profesora visitante de Sciences Po. Paris (Radio Francia Internacional - Español VIERNES 28 NOVIEMBRE 2014)



Tras semanas de protestas por la desaparición de los 43 normalistas de Ayotzinapa, Enrique Peña Nieto anunció diez medidas para luchar contra el narcotráfico, la violencia y la corrupción. Sin embargo, las organizaciones de Derechos Humanos se muestran escépticas en cuanto a la eficiencia de estas medidas y a su real puesta en práctica. Entrevista en exclsuiva con: Nicomedes Fuentes, ex integrante de la Comisión de la Verdad (Comverdad) e Irma Eréndira Sandoval, especialista en Corrupción y Transparencia del Instituto de Investigaciones de la Universidad Nacional Autónoma de México y profesora visitante de Sciences Po. Paris

Para escuchar entrevista y leer Artículo completo oprima aquí






domingo, 12 de octubre de 2014

Ayotzinapa: entre Figueroa y Hank (La Jornada, 12 de octubre, 2014)

La convicción libertaria del pueblo de Guerrero se yergue de pie frente a la ignominia de la clase política. Las luchas de ese valeroso pueblo que nos diera patria y Constitución han sido traicionadas a manos de un partido construido desde abajo y corrompido desde arriba: el Partido de la Revolución Democrática (PRD). Se equivocan, sin embargo, quienes buscan en esa entelequia al culpable de la ignominiosa masacre de los estudiantes de la Normal Rural de Ayotzinapa.
La burocracia perredista no se compone sino de viles operadores de los peores intereses neoliberales. Hoy los verdaderos dueños de las rentas políticas y económicas del estado se encuentran en el príismo caciquil y mafioso gestado durante las décadas de los años 70 con la guerra sucia y hoy abiertamente coludido con el crimen organizado.
En Guerrero, los apellidos Figueroa, Aguirre, Ruiz Massieu, Juárez Cisneros y otros más evocan lo mismo que los apellidos Hank González, Montiel Rojas, Peña Nieto, Del Mazo y Chuayffet en el estado de México. Ambos conjuntos de familias, el grupo Atlacomulco y la cofradía de los caciques guerrerenses, nunca han respetado las reglas de la democracia y siempre han mostrado un profundo desprecio para el pueblo mexicano. Ambos grupos son los verdaderos culpables de esta barbarie.
Los heroicos estudiantes de Ayotzinapa representan el último reducto de quienes han defendido lo que consagra la Constitución: una educación pública, laica y gratuita. Frente al neoliberalismo y la privatización devastadora, los jóvenes guerrerenses han representado con esmero el espíritu de lucha revolucionaria, cardenista y campesina, esa superioridad moral de la educación humanista que está siendo hoy hostigada con la represión y la muerte.
Son risibles las cobardes declaraciones del Presidente de la República delegando la responsabilidad en el gobernador, y éste a su vez ofreciendo un millón de pesos para encontrar al alcalde de Iguala. En el ridículo juego a la papa caliente que Enrique Peña Nieto y Ángel Aguirre Rivero están escenificando, ambos repiten como loros el famoso ¿y yo por qué? foxista. La pirámide de corrupción e irresponsabilidad parecería funcionar así: a. El presidente priísta le echa la culpa a b. el gobernador perredista, y éste a su vez responsabiliza a c., el alcalde narcotraficante. Eureka, parecen gritar los políticos corruptos: la casa de la corrupción pública se ha salvado porque la responsabilidad ha caído en el ámbito privado, en donde no habría necesidad alguna por rendir cuentas ni ofrecer justicia a nadie.
En eso consiste el verdadero proyecto neoliberal: el vaciamiento del Estado para convertirlo en una fábrica de empobrecimiento, desempleo, violencia y convulsión económica y social, y lo mejor de todo para ellos, sin ninguna necesidad de rendir cuentas. La entrega de pedazos del territorio nacional a los narcotraficantes constituye la contracara del reparto de las reservas petroleras a las trasnacionales rapaces.
Quien ya se frota las manos para recibir la corona neoliberal es el desprestigiado saltimbanqui de Armando Ríos Piter. Este antiguo funcionario foxista y ex asesor de Francisco Gil Díaz, a quien le encanta departir y convivir con Peña Nieto y Emilio Gamboa Patrón, tiene claros vínculos con los peores intereses del estado y una convicción neoliberal a prueba de todo. La llegada de una persona de este perfil a la gubernatura del estado solamente podría empeorar la situación. El estado de derecho yace masacrado en nuestro país, no en.... Para terminar de leer el artículo pulse aquí

martes, 9 de septiembre de 2014

INVESTIGADORA NACIONAL NIVEL III




El Sistema Nacional de Investigadores (SNI) 

Otorga a la 

DRA. IRMA ERENDIRA SANDOVAL BALLESTEROS

la distinción de 

INVESTIGADOR NACIONAL NIVEL III

por su importante contribución al desarrollo de conocimiento, 
por su liderazgo en la comunidad académica del país, 
así como por su participación en la formación de los recursos humanos para la investigación.



DRA. JULIA TAGÜEÑA PARGA 
Secretaria Ejecutiva del SNI

jueves, 24 de julio de 2014

Galeria Fotográfíca Conferencia "Nuevas Fronteras en los Estudios sobre Corrupción" IISUNAM - Harvard University

Dr. William English - Dra. Irma Eréndira Sandoval - Dr. Manuel Perló


Dr. Manuel Perló


Dr. William English


Dr. William English - Dra. Irma Eréndira Sandoval - Dr. Manuel Perló


Dr. William English - Dra. Irma Eréndira Sandoval - Dr. Manuel Perló

Inauguración

                             Dr. William English - Dra. Irma Eréndira Sandoval - Dr. Manuel Perló

Mesa 1. Debates Teóricos y Desafíos Prácticos


                           Dr. William English - Dra. Irma Eréndira Sandoval - Dr. Manuel Perló

Arturo González de Aragón - Ricardo Pozas - Irma Eréndira Sandoval - Dr. William English


C.P. Arturo González de Aragón 

Mesa 2. Corrupción de la Política y la Justicia

Dr.Roberto Laver - Dra. Avlana Eisenberg - Dra. Silvia Inclán - Dr. John Ackerman - Dr. Daniel Marquez

Dr.Roberto Laver - Dra. Avlana Eisenberg

Dr.Roberto Laver - Dra. Avlana Eisenberg - Dra. Silvia Inclán - Dr. John Ackerman - Dr. Daniel Marquez

Dra. Avlana Eisenberg 


Dr.Roberto Laver - Dra. Avlana Eisenberg - Dra. Silvi Inclán - Dr. John Ackerman - Dr. Daniel Marquez

Dr. John Ackerman 

Dr. John Ackerman - Dr. Daniel Marquez



Dra. Eisenberg - Dr.Laver - Dra. Inclán - Dr. Ackerman - Dr. Marquez



                           Dr. Daniel Marquez



                    Dra. Jennifer Miller - Dr. Carlos Welti


Mesa 3. Corrupción y Ética en la Salud Pública


Dra. Adriane Gelpi - Dra. Jennifer Miller - Dr. Carlos Welti - Dr. Christopher Robertson - Dr. Gustavo Leal

Dra. Adriane Gelpi - Dra. Jennifer Miller - Dr. Carlos Welti - Dr. Christopher Robertson - Dr. Gustavo Leal


Dra. Adriane Gelpi - Dra. Jennifer Miller - 



Dra. Adriane Gelpi 



                             Dra. Jennifer Miller



Dra. Adriane Gelpi - Dra. Jennifer Miller - Dr. Carlos Welti - Dr. Christopher Robertson - Dr. Gustavo Leal



                       Dr. Christopher Robertson


                               Dr. Gustavo Leal







                                     Dr. Gustavo Leal


Dr. Robertson - Dra. Miller - Dr. Welti - Dra. Gelpi - Dr. Leal

viernes, 13 de junio de 2014

Conferencia Internacional: "Nuevas Fronteras en los Estudios sobre Corrupción" Instituto Investigaciones Sociales - Laboratorio de Documentación y Análisis de la Corrupción y la Transparencia - Universidad de Harvard - 19 y 20 Junio 2014



P R O G R A M A

Coordinadora: Dra. Irma Eréndira Sandoval 

Jueves 19 de Junio
Auditorio de Usos Múltiples, Instituto de Investigaciones Sociales UNAM
18:00 Hrs.

INAUGURACIÓN Y BIENVENIDA

Dr. Manuel Perló Cohen, Director del Instituto de Investigaciones Sociales, UNAM
Dra. Irma Eréndira Sandoval, Directora del Laboratorio Anti-Corrupción, UNAM
Dr. William English, Edmond J. Safra Center for Ethics, 
Harvard University

18:15 Hrs.
MESA 1. DEBATES TEÓRICOS Y DESAFÍOS PRÁCTICOS 

“The Challenge of Institutional Corruption”
William English, Harvard University - Edmond J. Safra Center for Ethics

“Corrupción Estructural, y Rendición de Cuentas“
Irma Erendira Sandoval, Instituto de Investigaciones Sociales, UNAM

“Corrupción, Reforma y Competitividad”
Arturo González de Aragón, Ex Auditor Superior de la Federación de México




Modera: Dr. Ricardo Pozas Horcasitas, Instituto de Investigaciones Sociales

Viernes 20 de Junio
Auditorio "Mtro. Ricardo Torres Gaytán", Instituto de Investigaciones Económicas UNAM
10:00 Hrs.


MESA 2. CORRUPCIÓN EN LA POLÍTICA Y LA JUSTICA 

“Corrupción Institucional y Reforma Judicial”
Roberto Laver, - Harvard University - Edmond J. Safra Center for Ethics

"Corrupción Institucional, Justicia Penal y Prisiones"
Avlana Eisenberg, Harvard University - Edmond J. Safra Center for Ethics

“Fraude y Captura Regulatoria en Materia Electoral“
John M. Ackerman, Instituto de Investigaciones Jurídicas, UNAM

“Corrupción, Derechos Humanos y Administración Pública”
Daniel Márquez, Instituto de Investigaciones Jurídicas, UNAM

Modera: Dra. Silvia Inclán Oseguera, Instituto de Investigaciones Sociales


Viernes 20 de Junio
Auditorio "Mtro. Ricardo Torres Gaytán", Instituto de Investigaciones Económicas UNAM
12:00 Hrs.


MESA 3. CORRUPCIÓN Y ÉTICA PÚBLICA EN LOS SISTEMAS DE SALUD PÚBLICA 

“Desafíos del Sistema de Salud Mental en México”
Adriane Gelpi, - Harvard University - Edmond J. Safra Center for Ethics.

"Ética en la Industria Famaceutica"
Jennifer Miller - Harvard University - Edmond J. Safra Center for Ethics.

"Soluciones a la corrupción institucional de la Industria Famaceutica"
Chris Robertson - Harvard University - Edmond J. Safra Center for Ethics.

"Salud y Simulación el mito de la universalidad en el Sistema de Salud"
Gustavo Leal, Universidad Autónoma Metropolitana, Unidad Xochimilco

Modera: Dr. Carlos Welti, Instituto de Investigaciones Sociales

CLAUSURA FORMAL

Dra. Irma Eréndira Sandoval Ballesteros, Instituto de Investigaciones Sociales, UNAM
Dr. William English, - Harvard University - Edmond J. Safra Center for Ethics.
Dr. Manuel Perló Director, Director del Instituto de Investigaciones Sociales, UNAM

ENTREGA DE CONSTANCIAS CON VALOR CURRICULAR.

Se contará con:
  • Traducción simultánea
  • Transmision Webcast
Informes e Inscripciones: Lic. Jessica Estrada Castro 
Teléfono 56 22 74 00 Ext 326 E-mail

domingo, 1 de junio de 2014

Juan Camilo Coldwell (Sin Embargo.Mx, 31 de Mayo 2014)

Todo mundo recuerda el conspicuo conflicto de interés en que incurriera el extinto Secretario de Gobernación de Felipe Calderón, Juan Camilo Mouriño, cuando siendo presidente de la Comisión de Energía en la Cámara de Diputados y más tarde como alto asesor de la Secretaría de Energía, gestionara millonarios contratos para beneficiar a su empresa familiar Ivancar en Campeche. Pedro Joaquín Coldwell es hoy para Enrique Peña Nieto lo que Juan Camilo Mouriño fue ayer para Calderón. 



No tiene límites la impudicia del actual Secretario de Energía al continuar siendo dueño de empresas, gasolineras y franquicias de PEMEX en Cozumel y otras ciudades, cuyos principales accionistas reportan ser sus hijos: Pedro Oscar Joaquín Delbouis y Nassim Joaquín Delboui; su padre: Fausto Joaquín Ibarra; su sobrino: Ignacio Ruiz Joaquín y desde luego él mismo. Y seríamos muy ingenuos si creyéramos que estas empresas fueran los únicos “intereses” a reportar que tuviera el actual Secretario de Energía. Estas empresas muy probablemente son apenas la punta del iceberg de una red de complicidades que involucran “tráfico de influencias”, “ejercicio abusivos de funciones”, “abusos de autoridad” y otros delitos tipificados en nuestro Código Penal.

Lo que ya está comprobado es que Coldwell todos los días viola flagrantemente la Ley Federal de Responsabilidades Administrativas de los Servidores Públicos que en su artículo 8 numeral XI explícitamente señala que todo servidor público está obligado a: “Excusarse de intervenir en cualquier forma en la atención, tramitación o resolución de asuntos en los que tenga interés personal, familiar o de negocios, incluyendo aquéllos de los que pueda resultar algún beneficio para él, su cónyuge o parientes consanguíneos hasta el cuarto grado, por afinidad o civiles, o para terceros con los que tenga relaciones profesionales, laborales o de negocios, o para socios o sociedades de las que el servidor público o las personas antes referidas formen o hayan formado parte.”

Este artículo no se limita al otorgamiento de “contratos” o “concesiones” sino que se refiere a “cualquier asunto” que “pueda resultar algún beneficio” para el servidor público o su familia. Es decir, no importa que las gasolineras hayan sido adjudicadas antes del 1 de diciembre de 2012, aunque también valdría la pena investigar aquella asignación a la familia de un prominente ex Gobernador del Estado de Quintana Roo. Lo relevante es que hoy cada una de sus decisiones como Secretario de Energía afecta con beneficios directos a su propio bolsillo y a las finanzas de su familia lo cual genera una situación de intereses en conflicto claramente tipificado en la ley. Yerran entonces quienes, como Diego Fernández de Cevallos y Emilio Gamboa Patrón, justifican esta oprobiosa situación como un conflicto más “moral” que “legal” ya que supuestamente “el secretario no está de ninguna manera violando una ley”. Desde este punto de vista el hecho que Coldwell “no le dedica ni 10 minutos” a sus negocios petroleros lo liberaría de toda responsabilidad. Fox ofreció solucionar el conflicto de Chiapas en 5 minutos, Gamboa hoy de un plumazo quiere resolver la corrupción en 10.

Existe una sola salida a la situación actual. Si Coldwell quiere mantenerse en su cargo, él y su familia tendrían que vender inmediatamente sus acciones para evitar violar la ley. De lo contrario, el Secretario tendrá que renunciar su cargo. Los sistemas democráticos siempre establecen una clara distinción entre el sector público y el sector privado. Solamente un país que ha perdido totalmente la brújula permitiría abusos como los de Coldwell. Después del grito de “no te preocupes, Rosario” ahora sigue el “no te preocupes, Pedro”. Y así continuará con todos los conspicuos miembros del círculo de amigos, familiares y socios que lucran con las riquezas públicas y que sólo podrán ser derrocados desde la indignación popular. Llama la atención que la información sobre el conflicto de interés de Coldwell salga a la luz hasta ahora a partir de una filtración difundida por la Senadora Dolores Padierna.

Recordemos que el 15 de enero de 2013 Peña Nieto junto con su gabinete organizó una vistosa conferencia de prensa para de forma “histórica” ofrecer versiones públicas de sus declaraciones patrimoniales. El problema fue que... Para leer artículo completo click aquí

sábado, 31 de mayo de 2014

Cátedra "Alfonso Reyes" Instituto de Altos Estudios para América Latina (IEHAL) de la Universidad de La Sorbona Nouvelle, Paris



El Instituto de Investigaciones Sociales de la 
Universidad Nacional Autónoma de México

felicita calurosamente 

A la Dra. Irma Eréndira Sandoval Ballesteros


por haber sido distinguida con la 

Cátedra "Alfonso Reyes" 

que otorga el 
Instituto de Altos Estudios para América Latina (IEHAL)
de la Universidad de La Sorbona Nouvelle, Paris

Ciudad Universitaria, 9 de mayo 2014,

Manuel Perló Cohen


Director







jueves, 9 de enero de 2014

Transparencia Edulcorada (El Norte, 9 de Enero, 2014)

Los recientes resultados del Índice Nacional de Órganos Garantes del Derecho de Acceso a la Información de la Organización Artículo 19 muestran un patrón de mediocridad y fracaso de las instituciones supuestamente al servicio de la transparencia.

Más del 80 por ciento de los institutos del País funcionan subordinados políticamente a los Gobiernos estatales, y operan burocratizando, retrasando y, en muchos casos, ocultando de forma abierta la información pública.

Las muy pocas entidades que "aprueban" en este índice lo hacen mediocremente y entre ellas figuran estados tan controversiales como Nuevo León -con todo y su exponencial deuda pública, sobre la que hace una semana el Gobernador Rodrigo Medina vetó 10 reformas para transparentarla y regularla-, así como Puebla, Durango y otros más cuya probidad gubernamental ha sido puesta en duda.

Recientemente el SAT, que se encuentra en franco desacato de las disposiciones del IFAI para dar a conocer la identidad de los beneficiarios de los multimillonarios créditos fiscales que por regla general han sido brindados a poderosos monopolios y personas morales, en una tramposa aplicación "a contentillo" de su propio concepto de transparencia, ha hecho públicos nombres y apellidos de personas físicas supuestamente no localizables que constituyen contribuyentes morosos menores, violentando de forma directa su privacidad.

Una vez más es la lógica hipócrita del "justicia y gracia" -y ahora también "protección de datos"- para mis amigos y "para los enemigos todo el peso de la ley". Todo esto es el resultado lógico del triunfo de una visión simuladora de la transparencia: un proyecto burocratizante, edulcorado y orientado hacia las relaciones públicas de los Gobiernos.

La razón principal por la que México no ha podido dar cabal cumplimiento a las promesas modernizadoras que presagiaba la abortada transición democrática ha sido precisamente la prevalencia de tal concepción.

El retorno del PRI a la Presidencia exhibe de manera ejemplar esta visión simuladora. Después del fiasco del 15 de enero de 2013, cuando el Presidente Peña Nieto no sólo confunde el nombre del órgano garante de transparencia a nivel federal, sino que realiza el anuncio "histórico" de hacer pública una "declaración de bienes" -incompleta y escasa que contenía sólo su salario y una lista de casas, terrenos y otras posesiones declaradas como "donaciones"-, el Mandatario tenía que hacer algo más para mostrar su declarado "compromiso con la transparencia".

Sin embargo, las dos nuevas propuestas en materia de rendición de cuentas presentadas por Peña Nieto resultaron igual de fallidas.

La primera medida en materia de transparencia, hoy ya aprobada por el Congreso bajo el falso discurso de dotar de "autonomía" a la institución encargada de garantizar el derecho a la información, centralizará en los hechos el control político del IFAI en manos.... Para seguir leyendo el artículo oprima aquí